lundi 30 avril 2012

Critique : The Wolf Gift


The Wolf Gift
Anne Rice

Je dois avouer que j'ai approché The Wolf Gift avec beaucoup d'appréhension. D'un côté, j'ai un amour inconditionnelle pour Anne Rice et j'avais peur de ne pas juger ce roman de façon objective. D'un autre côté, je dois admettre qu'elle m'a un peu perdu lorsqu'elle s'est mise à écrire à propos de Jésus... De plus, je n'ai jamais vraiment été fascinée par les loup-garous. Mais après avoir lu plusieurs critiques positives, je me suis finalement décidée à me lancer... et j'en suis bien heureuse!

Reuben est un jeune journaliste tout ce qu'il y a de plus normal. Il est envoyé pour faire un reportage sur un vieille maison que sa propriétaire tente de vendre, ce qui aura pour effet de changer complètement sa vie. Au mauvais endroit au mauvais moment, Reuben se faire attaquer par ce qu'il croyait être une simple bête sauvage. Les changements qui suivront lui feront vite comprendre que ce n'est pas si simple.

Bien que j'ai beaucoup aimé The Wolf Gift, certains éléments ne fonctionnent pas vraiment pour moi. Tout d'abord, qu'il couche avec une femme qu'il vient à peine de rencontrer, ça reste dans le domaine du plausible, mais qu'elle lui lègue ensuite sa maison, j'ai de la difficulté à trouver ça réaliste. De plus, la réaction du personnage principal suite à sa transformation me pose problème. Il me semble qu'il accepte tout ça beaucoup trop facilement. Pas un seul moment de panique, c'est comme si tout ça était tout à fait naturel pour lui. Il ne se questionne même pas une seconde sur le fait qu'il devient un loup-garou, une créature de fiction qui ne devrait pas exister dans le monde réel. Cette attitude m'a un peu dérangé, mais pas au point de ruiner ma lecture.

Donc, mis-à-part les éléments et les réactions légèrement illogiques, ce roman est tout ce que j'ai aimé dans les autres roman de l'auteure. Personne n'est capable de construire une ambiance de mystère romantique comme Anne Rice. Et par romantique je ne veux pas parler d'histoire d'amour, mais bien de l'écriture elle-même qui est délicate, tout en détails, tissée comme de la dentelle. On retrouve des thématiques familières lorsqu'on est des habitués de Madame Rice : le bien, le mal, la religion, le sens de la vie et j'en passe.

Anne Rice a recréé avec le mythe des loup-garous ce qu'elle avait fait avec les vampires et les sorcières. Tout en conservant certains éléments-clés qui font des loup-garou ce qu'ils sont, elle y ajoute ses propres concepts et en abandonne d'autres. De plus, elle crée sa propre version de l'origine de ces créatures et leur raison d'être, ce que j'ai aimé et trouvé intéressant.

Je suis vraiment, vraiment heureuse d'avoir lu ce livre, ne serais-ce que pour la valeur nostalgique qu'il a pour moi. J'ai retrouvé la Anne Rice qui m'a accompagné durant mon adolescence. Est-ce que cela affecte mon opinion de ce livre? Très certainement. Mais je recommandes vraiment le roman à ceux et celles qui ont aimé les Chroniques des Vampires et la Saga des Sorcières. Je ne crois pas que vous aller le regretter.

Je lui donne quatre étoiles sur cinq. ****

samedi 28 avril 2012

May TBR (To be Read)


Bonjour tous le monde!

Voici la liste des livres que j'ai l'intention de lire pour le mois de Mai. Ça peut vous donner une idée des prochaines critiques qui s'en viennent sur mon blog.



Également, je suis présentement en train de lire The Wolf Gift de Anne Rice, la critique devrait arriver au début de la semaine prochaine.

Bonne Lecture!

jeudi 26 avril 2012

On y est...

Bonjour à tous!

Jusqu'à maintenant, les articles que je publiais étaient écrit d'avance, car ils parlaient de livres que j'avais lu depuis le début de l'année. J'ai maintenant rattrapé cet écart, ce qui veut dire que je ne serais plus en mesure de publier une critique chaque jours (ou presque) comme je le fais depuis le début. Mais ça veut également dire que je vais commencer à publier d'autre genre d'articles comme mon opinion sur différents sujets touchant la littérature, des listes de mes prochaines lectures, des "hauls" etc... Je devrais être en mesure d'écrire une à deux critiques par semaine, dépendant du temps que je prends pour lire (donc tout dépend de la grosseur des livres et du temps que j'ai pour lire). Mais je vais définitivement publier plus souvent que seulement une à deux fois semaines, alors vous devriez commencer à voir plus de variétés!

Encore une fois, si vous avez des suggestions, des commentaires, des ides, n'hésitez surtout pas à laisser un commentaire!

Bonne lecture!

mardi 24 avril 2012

Critique : Pandemonium


Pandemonium
Delirium #2
Lauren Oliver

Je me demande bien comment je peux bien faire pour tomber dans le panneau à chaque fois. Chaque fois que je suis ne serait-ce qu'un peu enthousiaste à l'idée de livre un livre... je finis toujours par être déçu... ça m'apprendra...

Leena fait maintenant partit de la résistance, après s'être enfuit de sa ville natale en laissant tout dernière elle. Maintenant que le gouvernement a décidé que les invalides sont bien réels et qu'il les chasse activement, ceux qui n'ont pas subit la procédure se retrouvent devant la dure réalité : ils ne peuvent plus seulement se cacher, ils doivent agir. Mais tout le monde n'ont pas la même vision des mesures à prendre, et s'en suit un chaos dans lequel Leena se fera prendre contre son gré.

Attention : je ne dis pas que je n'ai pas aimé Pandemonium, mais je m'attendais à ce qu'il soit meilleur que Delirium, et il est pas mal du même niveau. Ce tome ne souffre pas d'un départ très lent comme son prédécesseur, mais il a bien d'autres problèmes. L'intrigue est incroyablement prévisible. J'ai vu les dénouements venir des centaines de pages à l'avance et l'auteure n'a pas su me surprendre; elle a prit la route exacte que je croyais qu'elle allait prendre (bien qu'il y eu un moment où j'en doutais...) Aussi, certains évènements ne font aucun sens et certaines actions ne sont entreprises que... pour amener d'autre éléments sans queue ni tête j'imagine... Sérieusement, je me suis retrouvé à rouler les yeux plus d'une fois. De plus, bonjour les « deux ex »... Vraiment, beaucoup trop de réponses sont données aux protagonistes en tombant littéralement du ciel, c'est aberrant.

Ce qui sauve le roman pour moi est encore une fois la prose de l'auteure que j'aime beaucoup. De plus, j'ai beaucoup aimé le style narratif. À chaque chapitre on bascule ente « now » et « then ». « Then » étant la continuation directe des évènements du premier livre, alors que Leena doit apprendre à vivre dans le « wild ». « Now » raconte se qui arrive à notre héroïne maintenant qu'elle a joint la résistance et qu'elle a réintégré la civilisation. Je me demande si le prochain tome va suivre le même format...

En conclusion, j'ai quand même aimé Pandemonium car il est divertissant, mais le livre à définitivement ses défauts. Mon seul souhait est que le prochain ne répétera pas les erreurs des deux autres et qu'il sera meilleur.

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

dimanche 22 avril 2012

Critique : Delirium


Delirium
Delirium #1
Lauren Oliver

Voici le livre qui m'a stoppé dans mon élan littéraire. Depuis le début de l'année, je lis un livre après l'autre sans m'arrêter, et il n'y a pas un seul jour où je n'ai pas lu ne serait-ce qu'un peu. Mais Delirium est venu ruiner mon « perfect score ». Ce livre qui aurait du me prendre trois ou quatre jours à lire m'a prit une semaine parce qu'il y avait des jours où je ne pouvais pas me convaincre de le lire. Et pourtant... pourtant je considère que j'aime ce livre.

Delirium est une dystopie où le gouvernement a un contrôle complet sur la population et il a décidé que l'amour est une maladie dont tout le monde doit être guérit. Des scientifiques ont développé une procédure leur permettant d'empêcher les « guérit» de ressentir l'amour, mais elle ne peut être administrée qu'à l'âge de 18 ans. Leena, jeune fille de 17 ans, est sur le point d'avoir son opération, et ne peut attendre, parce que la « amor deliria nervosa » la terrifie plus que tout.

Tout d'abord, j'ai trouvé l'univers de Delirium très bien construit et intéressant. De voir à quel point le gouvernement a pensé à tout pour garder la population sous contrôle et à quel point les gens sont « brain-washer » à penser que l'amour est une maladie terrible qui transforme les gens en animaux était fascinant. La prose de Lauren Oliver est magnifique et j'ai en particulier fort apprécié sa capacité à décrire les émotions et les sens lorsqu'ils sont affectés par les émotions très fortes. Il y a certains moments où j'avais vraiment l'impression de ressentir la même chose que le personnage principal. Mais alors, si je trouve l'univers intéressant et l'écriture superbe, pourquoi ai-je eu autant de difficulté à passer au travers du livre?

Et bien, c'est que pour les 300 premières pages (l'édition du livre que je possède en contient 445), il ne se passe vraiment rien d'intéressant, du moins c'est mon point de vu. Malgré le plaisir réel que j'avais à lire les passages où l'auteure décrit en détails des émotions, il n'y avait vraiment rien au niveau de l'histoire même qui a attiré mon attention, et le déroulement de l'histoire m'importais vraiment très peu.
Par contre, j'ai apprécié que le personnage principal soit vraiment la citoyenne typique et qu'elle combatte se qui arrive lorsqu'elle commence à tomber amoureuse, parce que comme tout les autres elle a été parfaitement « brain-washer » à penser que l'amour est la pire chose qui puisse arriver. Mais c'était bien peu pour captiver mon attention et c'est finalement vers la page 300 que tout ça a finalement commencé à m'intéresser. Je crois vraiment qu'un livre a en général 50 pages pour intéresser le lecteur, sinon il y a de fortes chances qu'il abandonne. Si la prose de l'auteure n'avait pas été aussi magnifique, je crois vraiment que je ne me serais jamais rendu jusqu'à la page 300.

Donc, au final, j'ai apprécié le roman, mais ce fut long avant que je commence vraiment à m'intéresser à l'histoire. Ce qui est venu sauver Delirium pour moi, c'est qu'il est très bien écrit. Je le recommande à ceux et celles qui aiment les histoires d'amour et les dystopies. J'ai bon espoir que la suite sera meilleure.

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

vendredi 20 avril 2012

Critique : Animal Farm


Animal Farm
George Orwell

Ça m'a prit longtemps avant de pouvoir écrire cette critique... simplement parce que je dois avouer que je ne sais pas trop quoi dire sur Animal Farm.

Le roman raconte donc l'histoire d'un groupe d'animaux qui décident de se révolter contre le propriétaire de la ferme. Ils s'organisent rapidement pour faire rouler la ferme d'eux-même. Mais ce qui semble être une magnifique idée va vite dégringoler...

J'ai beaucoup apprécié ma lecture, mais comme je le mentionnais plus haut, je ne sais pas trop quoi dire... J'essaie d'organiser mes idées, mais qu'est-ce qui n'a pas encore été dit sur ce classique? Animal Farm est une allégorie politique fort bien construite. Il est impossible de lire cette histoire sans y reconnaître les parallèles avec la réalité. C'est presque triste quand on y pense. Certaines idées sont bonnes en théorie, mais elle seront toujours impossible à appliquer tant et aussi longtemps qu'il y aura des gens pour profiter du système et des autres...

Je crois que tout le monde devrait lire Animal Farm au moins une fois dans sa vie. C'est ce genre de classique intemporel qui continu de dépeindre la réalité d'aujourd'hui, malgré qu'il ait été écrit il y a longtemps.

Je lui donne quatre étoiles sur cinq. ****

mardi 17 avril 2012

Critique : The Death Cure


The Death Cure
Maze Runner #3
James Dashner

Avertissement : Cet article pourrait contenir des traces de spoilers sur The Maze Runner et The Scorch Trials!

Ouf! Ça faisait longtemps que j'étais passé au travers d'un roman aussi rapidement. Deux jours seulement pour lire The Death Cure. Je ne pouvais pas le déposer!

« The Time for lies is over .» Thomas se doutait bien qu'il ne serait pas au bout de ses peines. Des amis deviennent des ennemis, des ennemis deviennent des amis, et le jeune homme ne sait plus qui croire, comment discerner le faux du vrai. Mais il est certain d'une chose : il est déterminé à ne plus se laisser manipuler par WICKED et à les empêcher de faire plus de victimes.

Bien que j'ai absolument adoré le roman, si on me demande de le décrire en un mot, le premier qui me vient à l'esprit est : frustrant. Je m'attendais à enfin me faire révéler certains mystères qui planent depuis le début, et bien c'est assez décevant de ce côté. C'est bien de laisser place à l'interprétation, mais c'est quand même un peu exagéré ici. Plus le roman avançait, plus je me désintéressais à l'histoire parce que je me rendais bien compte que je n'aurais pas les réponses à mes questions.

Et malgré cela j'ai beaucoup aimé le roman. J'ai été bien surprise par les revirements de situations que je n'avais vraiment pas vu venir. De plus, l'auteur parvient vraiment à nous faire douter à tout instant de l'entourage de Thomas. Je me suis senti aussi désorienté que le héros, et comme lui, je me méfiais de tout le monde, convaincu que WICKED était derrière tout cela. J'ai aussi particulièrement été surprise par la direction que l'auteur a prit quand à certains dénouements. Certains éléments dont j'étais certaine du dénouement, sont en fait allés dans une direction complètement opposée. J'aime quand ça arrive.

Donc au final, j'ai beaucoup aimé, et j'ai trouvé que le roman concluait bien la série, mais j'aurais seulement aimé que les nombreux mystères soient résolus, d'autant plus que les occasions de les révéler sont nombreuses, sans qu'elles ne soient saisies par Thomas.

Je recommande fortement cette trilogie à ceux qui aiment les dystopies. D'ailleurs, s'il y en a parmi vous qui en avez plus qu'assez des histoires d'amour (ou des triangles amoureux) qui éclipsent l'intrigue principale, vous serez content! Il y a bien une histoire d'amour, mais elle est vraiment à l'arrière-plan, et est complémentaire à ce qui se déroule au lieu de prendre toute l'attention. De plus, je dois avouer que l'issue m'a surprise, ce qui n'arrive pas souvent.

Je lui donne trois étoiles et demi sur cinq. ***½

dimanche 15 avril 2012

Critique : The Scorch Trials


The Scorch Trials
Maze Runner #2
James Dashner

*Attention, cette critique pourrait contenir des spoilers pour The Maze Runner.*

Je suis vraiment en train de tomber en amour avec cette série. Sérieusement, je me demande si ce n'est pas ma découverte préféré pour 2012 à venir jusqu'à maintenant.

Thomas, qui croyait s'en être sortit après l'épreuve du labyrinthe, n'est pourtant pas au bout de ses peines. Voilà qu'il apprend que leur sauvetage n'était qu'une comédie et que les « Gladers » et lui sont toujours à la merci de WICKED. Ils doivent maintenant traverser « The Scroch », la région la plus dévastée par les « Sun Flare » et le jeune homme ne sait plus qui ou que croire. L'aventure sera pour lui des plus ardue, mais peut-être pas pour les raisons qu'il avait envisagé.

J'ai adoré The Scorch Trials. J'ai l'ai trouvé aussi captivant que le premier livre de la série. Il s'y passe pas mal plus d'action, et le mystère est toujours aussi grand. Bien que l'on découvre un peu plus d'informations, d'autres éléments viennent épaissir le mystère. J'ai trouvé que le roman était déstabilisant. On ne sait plus quoi penser, qui sont les ennemis? Qui sont les alliés? En gros, on est comme Thomas, désorienté et presque impuissant. J'ai beaucoup aimé cet aspect de l'histoire, qui fait vivre au lecteur les même émotions que celles du personnage principal.

Malheureusement, ce n'est pas parfait. Encore une fois, le développement des personnages laisse légèrement à désirer, et il est difficile de s'attacher à eux. Mais ce qui m'a un peu plus dérangé dans ce roman, c'est qu'il y a une bonne quantité d'évènements qui semblent survenir pour absolument aucune autre raison que de meubler. Même lorsqu'on fini par avoir une explication... elle semble faible et je ne peux m'empêcher de penser que certaines scènes du roman sont inutiles et ne font pas beaucoup de sens. À la limite, elles aident peut-être à créer ce sentiment de désorientation dont je parlais plus haut... mais quand même.

Je pense donc toujours que cette série est bonne et qu'elle vaut la peine d'être lu. Si vous être capable de passer par dessus des personnages avec plus ou moins de profondeur au profit d'un scénario intriguant et fascinant, je crois que vous allez aimer.

Je lui donne quatre étoiles sur cinq. ****

samedi 14 avril 2012

Critique : The Maze Runner


The Maze Runner
Maze Runner #1
James Dashner

Il me semble que mis-à-part pour des classiques, je n'avais pas lu de roman écrit par un homme, ou mettant un membre de la gente masculine en premier plan, depuis un bon moment. Je dois l'avouer, je n'ai jamais tenté de porter attention à savoir s'il y avait une différence entre les auteurs ou les auteures... car ça n'a pas vraiment d'importance pour moi. Une chose est certaine : il n'y a pas de triangle amoureux dans The Maze Runner et ça me rend très, très heureuse.

Thomas se réveille dans un ascenseur, avec pour seule et unique mémoire son prénom. À l'ouverture des portes, il est accueillit par une cinquantaine de garçons d'âge différent. Il apprend alors qu'il se trouve dans le « Glade », un espace où vivent ses garçons depuis longtemps déjà. Ils ont tous un point en commun : mis-à-part leur prénom, ils n'ont aucun souvenirs. Le « Glade » est entouré d'un labyrinthe et les garçons tentent à tous les jours d'en sortir. Seul petit hic : à la nuit tombée, les murs du labyrinthe bougent alors que les portes du « Glade » se ferment, et gare à ceux qui se trouvent à l'extérieur : une mort certaine les attend.

J'ai adoré The Maze Runner! J'ai bien aimé la prose de Dasher, et l'idée de base est tellement fantastique et imaginative! Le mystère est pour la plus grande partie bien entretenu et malgré le peu d'action, j'ai bien aimé le rythme. Le langage inventé par les « Gladers » m'a beaucoup plu. J'ai aimé l'effet déstabilisant qu'il avait au début, il me faisait ressentir la même chose que Thomas, ce que j'ai trouvé génial. J'ai absolument aimé la fin. Je dois avouer que je ne l'avait pas vu venir. Superbe.

Mais ce n'est malheureusement pas un livre parfait, et quelque éléments m'ont irrité. Thomas par exemple, est un personnage assez ordinaire. Sa personnalité – ou son manque de, n'ont pas rendu ma lecture désagréable, mais je dois dire qu'il est loin d'être mémorable. Aussi, éventuellement, certains revirements de situation sont un peu prévisible, mais d'autres ont quand même réussi à me surprendre. Mais ce qui m'a le plus déçu, c'est que certains dénouements créent un « deus ex machina » plutôt frustrant, en plus de faire perdre de la consistance à l'histoire. Il y aurait certainement eu une façon plus créative et intéressante de faire progresser l'histoire.

Mais malgré ça, j'ai tellement passé un bon moment à lire ce livre! Les petits points négatifs n'ont pas du tout gâché ma lecture et j'ai très hâte de lire le suivant!

Je lui donne quatre étoiles sur cinq – je lui donnerais cinq sur cinq si ce n'était pas des trois petits points mentionnés si-haut. ****

mardi 10 avril 2012

Critique : Divergent


Divergent
Divergent #1
Veronica Roth

Ouf... cette critique ne sera pas facile à faire. Je dois avouer que je ne sais pas trop quoi penser de ce livre... Mes attentes étaient très hautes, vu le nombre de personnes qui le recommandaient, mais je ne le trouve pas si bon que ça... Remarquez, j'aurais peut-être du être sur mes gardes, je suis si régulièrement déçue par les derniers phénomènes de l'heure.

Imaginez que la société a complètement changée la façon de fonctionner. Les humains ont déterminé que les guerres étaient causées par cinq défauts de la nature humaine : la couardise, la violence, l'égoïsme, l'ignorance et la dualité. Ils ont alors décidé de former cinq factions qui valorisent chacune une qualité qui est à l'opposée de ces défauts: le courage, la paix, l'altruisme, l'intelligence et l'honnêteté. Les membres de chaque factions vivent en tout temps selon la qualité qu'ils ont décidé d'honorer. C'est à l'âge de 16 ans que chaque individu doit faire le choix : rester avec sa famille dans la faction dans lequel il est né, ou se séparer d'eux et aller vivre dans la faction qui représente le mieux ses convictions. L'histoire suit Béatrice, jeune fille membre de Abnegation (l'altruisme) alors qu'elle est sur le point de faire ce choix.

Ce qui m'a tout d'abord dérangé et qui m'a empêché d'aimer l'histoire jusqu'à la moitié du roman est que je me pouvais pas m'empêcher de me dire que tout cela était complètement illogique. Les factions ont été créé pour empêcher les guerres, mais il me semble à moi que c'est la meilleure façon d'en créer! Cette ségrégation ne peut que mener à des conflits de personnalités entre les différentes factions, et on se rend d'ailleurs compte que certaines factions ne s'aiment pas entre elles, alors je ne pouvais cesser de me demander : comment se fait-il qu'il n'y est pas eu de guerre, beaucoup d'entre-eux semble définitivement vouloir se sauter à la gorge.

De plus, au début, je trouvais que l'écriture était assez ordinaire. Pas mauvaise, mais pas époustouflante non plus. Ça m'a empêché de sympathiser avec le personnage principal, car elle ne m'intéressait pas du tout. La seule chose qui m'incitait à continuer, c'est que l'auteure a tout de même réussit à me faire détester les antagonistes à un tel point que je voulais les voir mordre la poussière.

Mais vers le milieu du roman, mon opinion c'est un peu améliorée. Certains éléments ont été mit en place qui donne un peu plus de sens à tout ça. De plus, l'écriture étaient un peu moins ennuyante, et certaines scènes ont vraiment piquées mon intérêt, me donnant envie de poursuivre ma lecture. Malgré tout, beaucoup de chose étaient beaucoup trop prévisibles car l'auteure, au lieu de nous donner un peu d'information pour que ses dénouements n'aient quand même pas l'air de sortir de nul part, nous en donne beaucoup trop au point qu'il est facile de voir où elle s'en va avec ça. Un peu décevant.

Mais s'il y a une chose que je peux applaudir, c'est qu'il n'y a pas de triangle amoureux! Enfin un livre pour jeunes adultes qui contient une histoire d'amour sans que ce soit un triangle amoureux! J'ai franchement l'impression que se genre à été beaucoup trop bombardé par ces intrigues amoureuses et je trouve rafraichissant de finalement lire autre chose.

Pour conclure, ce livre n'avait pas très bien commencé pour moi, mais s'est mieux terminé. Si vous n'aimez pas les manque de logique au point où ça vous empêche d'apprécier votre lecture, je vous conseille de vous tenir loin!

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

dimanche 8 avril 2012

Critique : Dracula


Dracula
Bram Stoker

Voilà un autre roman qu'il est difficile de croire que je l'avais toujours pas lu, moi qui raffole des histoires de vampires. Et bien j'ai remédié à la situation et mon seul regret est de ne pas l'avoir lu avant, car c'était génial!

Jonathan Harker est envoyé par son patron en Transylvanie pour rencontrer le Conte Dracula, afin de lui faire signer des papiers pour une propriété que ce dernier désire acheter. Une fois sur place, Harker se rend rapidement compte que Dracula n'est pas normal et que sa vie est en danger...

Bien que j'ai adoré le roman, la lecture n'était pas facile. J'ai lu Dracula dans sa langue d'origine, l'anglais, et comme il s'agit d'une œuvre publiée pour la première fois en 1897, certaines expressions étaient difficile à saisir. De plus, l'auteur semble prendre un malin plaisir à recréer sur papier « l'accent » de certain personnage, rendant ainsi certain passage carrément incompréhensible. Par contre, cela ne m'a pas empêché de bien suivre l'histoire.

La narration est de type épistolaire, et les évènements nous sont rapportés sous forme d'extrait de journaux intimes rédigés par les différents personnages, des correspondances et même des coupures de journaux. Cela nous permet d'avoir la perspective de plusieurs personnages sur les même évènements, mais le tout n'est pourtant absolument pas répétitif.

Ce que j'ai surtout apprécié du roman est son ambiance sombre et inquiétante. Bien que le roman ne soit pas épeurant, il semble entouré de mystère et de brume. De plus, le style plutôt lourd de l'écriture nous force à prendre notre temps pour lire, ce qui ajoute selon moi au sentiment général d'oppression et de terreur que les personnages ressentent. L'auteur prend énormément son temps avant de dévoiler ce qui se passe et entretient vraiment le mystère (quoique cet effet soit maintenant malheureusement un peu diminué, car qui n'a jamais entendu parler de Dracula?).

Je recommande ce roman mais je reconnaît qu'il n'est pas facile d'approche et peut-être pas pour tout le monde. Mais si vous aimez les classiques, le surnaturel et l'horreur, je vous dis : lancez-vous! Vous ne le regretterez pas!

Je lui donne quatre étoiles sur cinq. ****

samedi 7 avril 2012

Critique : Vingt Ans Après


Vingt Ans Après
Les Trois Mousquetaires #2
Alexandre Dumas

Alexandre Dumas est rapidement devenu l'un de mes auteurs classique préféré. J'ai adoré Les Trois Mousquetaires (que j'ai lu à la fin de l'année dernière) et j'étais très enthousiaste à l'idée de lire Vingt Ans Après, et je ne fut pas déçue.

Comme son nom le suggère, ce roman prend place vingt ans après les évènements du premier tome. Les quatre amis sont partit chacun de leur côté, et mènent tous une vie tranquille. Mais la bourgeoisie française commencent à se soulever contre le cardinal Mazarin, et les quatre hommes se verront à nouveau sollicité pour se mêler aux intrigues de cours et pour jouer de l'épée.

J'ai aimé Vint Ans Après presque autant que Les Trois Mousquetaires. J'ai lu le roman d'une couverture à l'autre sans jamais m'ennuyer. Le style fluide de Dumas se prête merveilleusement bien à l'intrigue. Encore une fois, les intrigues de cours et les scènes d'actions sont bien balancés, et on retrouve le même humour qui m'avait charmé la première fois. Ce roman est un peu plus politique que son prédécesseur et on y retrouve beaucoup moins de romance, mais je n'y est vu personnellement aucun problème. Je croyais au début que je n'aimerais pas voir nos chers amis partagés entre deux camps, mais finalement l'intrigue est si intéressante avec quelque surprises dans le détour que ça ne m'a pas dérangé du tout.

Ma seule petite déception fut le personnage d'Athos. Il était mon préféré dans Les Trois Mousquetaires!
J'aimais beaucoup son côté mystérieux et sa façon de ne parler que lorsqu'il avait quelque chose de vraiment important à dire. Cette fois-si, il est complètement transformé! Son changement de personnalité est crédible et logique, mais j'ai quand même été déçue de ne pas avoir retrouvé le personnage que j'avais tant aimé. Mention spécial à Grimmaud, qui à été mon personnage préféré ici!Il a remplacé Athos dans mon cœur.

Pour conclure, si vous avez aimé Les Trois Mousquetaires, vous aimerez Vingt Ans Après. On y retrouve tout les éléments qui ont fait du premier un chef-d'œuvre. Si vous n'avez pas lu Les Trois Mousquetaires, mais qu'est-ce que vous attendez??? C'est vraiment un « must »!

Je lui donne quatre étoiles sur cinq. ****

vendredi 6 avril 2012

Critique : The Hobbit


The Hobbit
Lord of the Ring Prequel?
J.R.R. Tolkien

J'ai l'impression qu'il y a longtemps que j'aurais du lire ce livre. Il est depuis si longtemps dans ma bibliothèque que s'en est presque une honte. J'ai acheté ce livre lorsque les adaptations cinématographiques de Lord of The Ring sont arrivées, mais je ne l'avais jamais lu à venir jusqu'à maintenant. The Hobbit va bientôt être au grand écran, je me devais donc de finalement remédier à la situation.

Est-ce que The Hobbit a vraiment besoin d'une présentation? Bilbo Baggins, un hobbit, mène une vie tranquille, comme tout les hobbits, et c'est bien ainsi. Mais soudain arrive Gandalf, suivit de 13 nains, et voilà Bilbo partit revendiquer le trésor des nains, volé par Smaug. Le protagoniste ne sait pas trop à quoi s'attendre et il n'est pas vraiment certain qu'il veut vraiment partir à l'aventure, mais il prouvera que les hobbits ont plus d'un tour dans leur sac.

Comme je le disais plus haut, j'ai lu la trilogie de Lord of the Ring lorsque le premier film est sortit au cinéma, et j'avais adoré! J'ai beaucoup aimé les films également, donc lorsque j'ai vu la bande annonce pour The Hobbit, mon enthousiasme était sans borne. J'ai donc commencé ma lecture en ayant beaucoup d'attente, et je dois bien avouer que... j'ai été un peu déçu.

Entendons-nous, je ne dis pas que je n'ai pas aimé, mais ce n'était certainement pas aussi équipe que ce à quoi je m'attendais. J'ai eu beaucoup de difficulté à m'intéresser à l'histoire, et j'ai été incapable de lire plus de quelque pages à la fois J'ai lu une traduction française, alors je ne sais pas si j'aurais eu le même effet dans la langue d'origine, mais le ton de la narration ne me plaisait pas beaucoup. Aussi, j'ai trouvé le tout un peu répétitif (Bilbo met tout le monde dans le pétrin, Gandalf et Bilbo sortent tout le monde du pétrin, les nains boudent, Bilbo leur rappelle qu'il les a quand même sortit du pétrin, les nains sont désolés, Vive Bilbo! - rinse and repeat).

Et... malgré tout j'ai quand même aimé. J'ai été heureuse de voir comment Bilbo a rencontré certains personnages qui auront plus d'importance dans Lord of the Ring, j'ai adoré retrouver Gandalf dans toute sa « badass-situde » et c'était quand même un roman d'aventure-fantasy dans les règles de l'art. J'avais peut-être simplement trop d'attentes, et si j'avais lu The Hobbit avant Lord of the Ring, peut-être mon opinion serait-elle différente.

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

mercredi 4 avril 2012

Critique : Clockwork Angel / Clockwork Prince


Clockwork Angel / Clockwork Prince
The Infernal Devices #1-2
Cassandra Clare

J'ai décidé de parler des deux romans dans le même article car j'ai sensiblement la même chose à dire pour les deux, je ne voyais donc pas l'intérêt de faire deux critiques séparées.

The Infernal Devices se situe avant les aventures décrites dans The Mortal Instruments. L'action se passe en Angleterre durant le règne de la reine Victoria, mais il s'agit toujours du monde des shadowhunters. L'héroïne, Tessa Gray, une jeune fille de 16 ans, découvre de manière plutôt désagréable qu'elle possède une habileté hors du commun : elle a la capacité de se métamorphoser en n'importe quelle autre personne, en autant qu'elle touche à un objet qui ai appartenu à la dite personne. Tessa prendra rapidement refuge auprès des shadowhunters, qui auront autant besoin d'elle, qu'elle d'eux.

D'abord, je dois avouer que je préfère cette série a The Mortal Instruments. J'ai été rapidement fascinée pas l'histoire et j'ai trouvé le rythme et l'action beaucoup plus a mon goût. Encore une fois, les personnages ont la réplique facile et les dialogues sont amusants.

Par contre, si j'ai un reproche à faire à Madame Clare, c'est que certains personnages sont beaucoup trop semblable à ceux de The Mortal Instruments. Will n'est qu'une copie de Jace et Tessa fait beaucoup penser à Clary. Même du côté des antagonistes, Benedicte Lightwood me fait énormément penser à Valentine... C'est un reproche, mais ça ne m'a pas empêché d'aimer le roman. De plus, j'ai beaucoup aimé l'ambiguïté de certains personnages. Tout n'est pas noir ou blanc, et même si on désapprouve les actions de certains, on ne peut s'empêcher d'avoir pitié d'eux et de comprendre le pourquoi de leurs actions.

Malheureusement, Madame Clare garde sa terrible habitude de terminer ses romans de façon abrupte avec un « cliffhanger ». En terminant ma lecture de Clockwork Prince, je pouvais presque entendre les « DUH DUH DUH!! ». Il ne manquait plus que le « To Be Continued » au bas de l'écran la page pour que ça soit parfait.

Conclusion : j'ai bien aimé, même plus que The Mortal Instruments. Par contre, si vous n'avez pas aimé la première série, vous allez retrouver les même problèmes ici. Quand même, l'écriture s'améliore et l'histoire est plus intéressante.

Je lui donne trois étoiles et demi sur cinq. ***½

mardi 3 avril 2012

Critique : City of Fallen Angels


City of Fallen Angels
The Mortal Instruments #4
Cassandra Clare

Comme à l'habitude, si vous n'avez pas lu les autres volumes de la série : Attention, Spoiler Alert!!

L'histoire reprend où on l'a laissé : Valentine est mort, tout le monde est heureux, Clary et Jace peuvent finalement être ensemble et la jeune fille entreprend l'entraînement pour devenir une Shadowhunter. Sauf que...
Les cadavres de plusieurs Shadowhunters sont retrouvés sur les territoires des downworlders. Grossière tentative pour les faire porter le chapeau, mais tout de même, qui pourrait bien être derrière tout ça?

Comme pour pas mal tout le reste de la série, ma réaction est : « Meh ». Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas génial non plus. Je crois que j'aurais préféré si le focus de l'histoire avait été les meurtres plutôt que les problèmes de couple de Clary et Jace. Jace m'a d'ailleurs vraiment tombé sur les nerfs dans ce roman. Je l'ai trouvé faible et pleurnichard, ce qui ne lui ressemble pas. J'aurais vraiment préféré que l'auteure les laisse être en amour plutôt que de leur mettre d'autres bâtons dans les roues. J'ai trouvé que cet élément était beaucoup trop mit à l'avant-plan et que ça éclipsait le reste (qui aurait du être le point central de l'histoire). De plus, je n'ai pas réussi à m'intéresser à la vie sentimental de Simon, et j'aurais vraiment préféré que le point de vu ne soit pas le sien aussi souvent. Sinon, l'écriture s'améliore de roman en roman et quelque revirements de situation m'ont surprise. Et comme toujours, les remarques cinglantes et sarcastiques des personnages sont un délice.

Par contre, Madame Clare a terminé son roman sur un terrible « cliffhanger » et je déteste tellement lorsque ça arrive. J'ai l'impression de n'avoir droit qu'à une moitié de roman, et j'ai aussi le sentiment que certains auteurs s'en servent pour inciter les gens à acheter le roman suivant, comme s'ils n'avaient pas confiance que la qualité même du roman serait suffisante à nous faire revenir. Si le roman est bon, je vais acheter la suite sans hésiter, je n'ai pas besoin que le roman se termine de façon abrupte sur un « cliffhanger » pour m'accrocher.

Donc au final, pas mal comme pour le reste de la série, je ne déconseille pas mais je ne dit pas non plus que c'est un « must read ». Il y a des bons passages et des bonnes idées, mais mal exploités selon moi.

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

lundi 2 avril 2012

Critique : City of Bones / City of Ashes / City of Glass


City of Bones / City of Ashes / City of Glass
The Mortal Instruments #1-2-3
Cassandra Clare

J'ai lu cette série il y a un petit moment déjà, donc malgré que je ai un bon souvenir dans son ensemble, je ne saurais distinguer les trois, c'est donc pourquoi je vais en parler dans le même article. Le quatrième aura sa propre critique un peu plus tard.

Commençons donc par un petit résumé : Clary est une adolescente des plus ordinaire : elle vit dans un petit appartement avec sa mère, aime sortir en boîte avec son meilleur ami Simon, et a une passion pour le dessin. Sa vie bascule complètement lorsqu'elle rencontre Jace, un shadowhunter – un descendant des anges qui a pour mission de combattre les démons. Elle découvre aussi au passage que le monde est peuplé de downworlders, le nom qui englobe les vampires, les loup-garous, les fées et les warlocks. Il s'avère également qu'elle est en réalité elle-même une shadowhunter et que sa vie jusqu'à maintenant n'était qu'un tissu de mensonge.

J'aime bien l'idée de départ. J'ai trouvé l'univers des shadowhunters très fascinant et original, ainsi que fort bien développé. Ce que j'ai moins aimé par contre, c'est l'ajout des vampires, loup-garous et compagnie à l'histoire. Au début, ça m'a donné l'impression que l'histoire s'en allait dans tout les sens et qu'ils n'étaient là que pour profiter de la vague que crée présentement ses sujets dans la littérature pour jeunes adultes. Ça se place éventuellement par contre, et au courant du deuxième et troisième tomes ça ne me dérangeais plus, et j'avais l'impression que l'auteure maîtrisait mieux son sujet. Je continu malgré tout à croire qu'il aurait été plus intéressant de voir quelque chose de complètement nouveau, créé par l'auteure, pour les downworlders.

L'histoire est intéressante et il y a quelque revirements de situation qui surprennent beaucoup. Si vous n'aimez pas les références à la culture populaire, soyez prévenu, il y a en beaucoup au cours de la série, mais j'ai personnellement trouvé qu'elles étaient bien utilisées alors que je n'aime pas trop ça d'habitude. Aussi, plus la série avance et plus l'histoire devient captivante.

Mais ce qui fait le charme de la série selon moi sont les dialogues. Certains (pour ne pas dire plusieurs) des personnages ont la réplique facile en plus d'être doté d'un humour sarcastique et je dois avouer que j'ai ris à plusieurs reprises au cours de ma lecture.

Est-ce que je recommande cette série? C'est assez difficile à dire en fait. Je ne trouve pas que ça soit si bon qu'il serait fou de passer à côté... mais j'ai assez apprécié ma lecture et ce n'est pas assez mauvais pour conseiller de ne pas le lire non plus. J'imagine que si vous aimez le surnaturel et les triangles amoureux (et oui, on ne s'en sauve pas on dirait...) allez-y donc! Mais donnez-lui une chance au moins jusqu'au deuxième, car la série va vraiment en s'améliorant.

Je lui donne trois étoiles sur cinq. ***

dimanche 1 avril 2012

Critique : Dead Reckoning


Dead Reckoning
The Sookie Stackhouse Novels #11
Charlaine Harris

J'imagine qu'avant de vous donner mon opinion sur Dead Reckoning, qui est quand même le 11ème tome d'une série, je devrais peut-être vous dire ce que j'ai pensé des dix autres. Faire une critique séparée pour chacun serait vraiment long et je n'en ai honnêtement pas envie alors je vais simplement vous donner une idée générale de ce que j'ai pensé.

Au départ, j'aimais beaucoup la série. On s'entend, je n'ai jamais considéré ses romans comme de la grande littérature; l'écriture n'est pas vraiment grandiose, l'intrigue se perd, et on ne réinvente pas la roue ici... Par conte, je trouvais qu'ils étaient divertissants. Sookie, avec tout ses défauts, était accessible et il était facile de s'identifier à elle. Les vampires étaient sexy à souhait et les passages « olé-olé » n'étaient pas si mal quand même: juste assez pour faire rêver, mais pas trop au point de faire rougir quand on lit en publique. La série était devenu mon petit plaisir coupable, et j'avoue que j'attendais la sortie de chaque tome avec impatience.

Mais Harris a fini par me perdre en court de route. D'abord, les séries, c'est bien, mais c'est bien aussi lorsqu'elles ont une fin, et celle-ci avec ses 11 volumes (bientôt 12!), semble interminable. De plus, c'est bien beau d'ajouter des volumes comme ça, mais quand on a rien d'intéressant à ajouter... c'est légèrement pathétique. J'ai commencé à décrocher quand sont venu s'ajouter aux vampires la ribambelle sans fin de créatures surnaturelles avec ses loup-garous, ses changelings, ses sorcières et ses fées, et sans oublier une petite nymphe au passage (il ne manque plus que les fantômes et le compte y est je crois bien...). C'est à partir de ce moment là que j'ai trouvé que l'histoire s'éparpillait et même l'auteure a du s'en rendre compte car elle a sentit de plus en plus le besoin de se répéter pour qu'on ne s'y perde pas (ce qui n'était, ma foi, pas nécessaire). J'ai donc peu à peu commencé à me désintéresser à l'histoire et je ne continue à lire la série que parce que je suis quand même bien curieuse de voir comment tout ça va finir.

Nous arrivons donc à Dead Reckoning. Pour faire court, ce roman ne m'a pas fait changer d'avis. Cette série se meurt à petit feu et ça en devient frustrant parce que l'auteure semble vraiment ne plus avoir grand chose à dire, et on voudrait seulement que ça achève. La seule raison pour laquelle cette série semble continuer est parce que Charlaine Harris a signé un contrat et qu'elle doit donc tenir ces engagements. Non seulement elle semble avoir épuisé le sujet, mais en plus j'ai vraiment ressentis en lisant le roman qu'elle-même en avait marre, elle ne semblait plus avoir de passion pour son histoire... Du moins, c'est ce que je croyais, jusqu'à ce que j'aille faire un tour sur le blog de l'auteure...

À la fin de l'année dernière, un certain magazine dont le nom m'échappe a nommé Dead Reckoning pire roman de l'année 2011 (le roman semble avoir été en général mal reçu, tout le monde ou presque semble partager l'avis que la série est sur le respirateur artificiel) et Harris a répondu sur son blog qu'elle était profondément attristée par la critique, que ça lui faisait beaucoup douter de ses qualités d'auteure, et qu'en somme elle ne comprenait pas trop ce qui valait un tel titre à son roman. Donc, suite à cette lecture, j'en ai conclus qu'en réalité, elle n'en avait pas marre de cette série et qu'elle aimait toujours l'écrire. Une question m'est alors venu à l'esprit :

C'est quoi son excuse d'abord?

Parce que sérieusement, aucun effort ne semble avoir été mit dans ce roman. L'intrigue et l'histoire sont faibles, les antagonistes ne sont plus très menaçants (on est quand même rendu habitué de voir Sookie être en danger mais tout de même s'en sortir, ça fait quand même 11 fois que ça arrive). Malgré qu'il soit l'un des plus court en terme de pages, il semble être le plus long tellement il ne se passe rien (sérieusement, combien de fois a-t-on besoin de se faire décrire un des quarts de travail de Sookie...) et en plus le tout est inconsistant (des éléments qui sortent de nul part, parfois même pour ne plus être mentionné par la suite) mais le pire dans tout ça je crois bien est l'inconsistance dans les personnages. La grande majorité des personnages n'agissent plus comme eux-même, ils réagissent complètement à l'opposée de la personnalité qui leur était propre dans les dix tomes précédant, et ce sans raison apparente. Ce roman est paresseux et mal écrit, et si ce n'est pas par manque d'intérêt, je ne sait vraiment pas ce qui s'est passé ici. Rendu là, c'est presque insultant pour les fans de la série, qui ont acheté le livre en se fiant sur l'intégrité de l'auteure pour leur offrir un produit de qualité, et qui se sont retrouvé avec un roman médiocre dans lequel aucun effort n'a été mit. Désoler Madame Harris, mais c'est vraiment l'impression avec laquelle je suis restée en lisant ce roman.

Pour finir, je crois que vous vous doutez bien que je ne recommande pas ce roman. Je lui donne deux étoiles sur cinq – plus par nostalgie pour les bons moments que j'ai passé avec Sookie au début de la série que pour autre chose. **